Plus de 3 milliards d’êtres humains sont désormais confinés chez eux depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Près de la moitié de la population mondiale est ainsi limitée dans sa liberté de mouvement, du jamais vu en temps de paix dans l’histoire moderne de l’humanité. Car en l’absence d’un traitement et d’un vaccin, le confinement semble être à l’heure actuelle la seule solution disponible pour ralentir la propagation du virus Covid-19 dans nos sociétés modernes.
Ces mesures de confinement, bien que nécessaires, ne sont pas sans coûts. En Belgique, des secteurs d’activités entiers, comme le commerce de détail, les loisirs, l’hôtellerie, la restauration, le transport ou encore l’événementiel, sont à l’arrêt. À cela s’ajoutent les entreprises qui ont fermé leurs portes étant dans l’impossibilité de mettre en œuvre le télétravail et les règles de distanciation sociale. Quatre entreprises belges sur dix relatent une chute de plus de 75 % de leur chiffre d’affaires. La moitié des entreprises évoque des problèmes de liquidité, voire même des problèmes de solvabilité à terme. Les échanges extérieurs, vitaux pour une économie ouverte comme l’économie belge, sont également fortement réduits de par les mesures de confinement prises par nos pays partenaires. À ce jour, la suspension des activités a conduit 1,2 millions de Belges au chômage économique.
Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que les conséquences économiques du confinement seront désastreuses. Dans le scénario le plus optimiste, la période de confinement se termine rapidement, les faillites restent limitées et la Belgique devra gérer un déficit budgétaire important lié à la diminution des rentrées fiscales et à l’explosion des dépenses sociales, ce qui se traduira par un accroissement significatif de son endettement public et donc par de nouvelles mesures d’austérité à l’avenir. Dans un scénario plus pessimiste, dans lequel le confinement devrait se poursuivre pendant des mois, la perte d’activité économique et de postes de travail liée aux faillites en cascade dans les secteurs les plus touchés pourrait plonger le pays dans une récession profonde.
À ce jour, il est impossible de savoir quand et comment nous sortirons de cette crise et quels seront les dommages infligés à l’économie mondiale. Dans ces moments d’incertitude et de forte volatilité des marchés boursiers, les portefeuilles titres diversifiés et équilibrés entre les classes d’actifs sont ceux qui sont le plus à même de traverser sans dégâts irrémédiables cette période troublée. Ainsi, les portefeuilles gérés par notre département de Gestion de Portefeuille et ceux qui suivent les recommandations de notre service de Conseil Général en Investissement ont été constitués afin de protéger le capital investi sur le moyen et le long terme.
Bien que nos agences travaillent à guichet fermé depuis le 19 mars dernier et que nos collaborateurs de nos départements centraux sont en télétravail, la continuité de nos activités est parfaitement assurée. Toute notre équipe reste ainsi à vos côtés pour vous assister et vous fournir conseil et assistance dans la gestion de vos avoirs mobiliers. Vous pouvez ainsi continuer à appeler votre chargé de clientèle habituel par téléphone ou disposer de la permanence téléphonique de 8h à 22h de notre Welcome Desk. Vous pouvez également, si vous n’en disposez pas encore, demander l’accès à votre portefeuille au travers de notre site internet Leleux Online ou de sa version mobile, l’App MyLeleux.
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Prenez soin de vous, nous prenons soin de votre épargne.
Olivier Leleux
Président du Comité de Direction