« Offrez une perspective à long terme aux actionnaires de Fortis ! »
Bruxelles, 19 novembre 2008 – Leleux Associated Brokers soutient la proposition de la VFB (la fédération flamande des clubs d'investissement et des investisseurs). Concrètement, la VFB propose que l'Etat belge place dans Fortis Holding ses actions BNP Paribas ainsi que le quart des actions Fortis Banque qu'il prévoit conserver.
Selon Olivier Leleux, Administrateur Délégué de Leleux Associated Brokers: « Les actionnaires de Fortis Holding resteraient alors actionnaires de Fortis Banque, ce qui leur redonne une perspective à long terme dans le cadre d’un investissement en bon père de famille. Permettre aux actionnaires de Fortis Holding de redevenir actionnaires de Fortis Banque, même indirectement au travers de BNP Paribas, marque également une considération renouvelée de la part des pouvoirs publics vis-à-vis de ces actionnaires. »
« L'annulation de la transaction de vente est une opération compliquée et qui, de plus, remettrait en cause la crédibilité des autorités belges sur le plan international. La vente de Fortis Banque par l'Etat belge était précipitée. Certes, Fortis rencontrait de sérieux problèmes, mais aucun ne justifiait une vente de ses activités bancaires en un laps de temps aussi réduit. Cependant, cette action pourrait être compensée en réinjectant dans Fortis Holding la partie rachetée par l'Etat, c'est-à-dire Fortis Banque. Il s'agit donc des actions Fortis Banque que l'Etat prévoit de conserver, ainsi que des actions BNP Paribas qu'il a reçues en échange de 75% de Fortis Banque, » ajoute M. Leleux.
« Une augmentation de capital peut compenser cet apport. Le gouvernement recevrait alors soit de nouvelles actions Fortis Holding, soit des obligations convertibles. L’avantage de l'émission d'obligations convertibles est qu’elle ne diluerait pas l’actionnariat actuel de la Holding. De plus, de cette façon, l'Etat pourrait bénéficier prioritairement des fruits de son investissement dans Fortis Banque. Les actionnaires de Fortis Holding auraient, quant à eux, une perspective d’investissement à long terme, dans une banque de renom, telle que BNP Paribas, et aurait ainsi des chances de récupérer une partie des moins-values qu’ils ont subies ces derniers mois. Ce que ne permet pas le fameux coupon 42 qui, en plus d'être difficilement réalisable et très complexe, ne respecte pas l'équité entre tous les actionnaires de Fortis Holding. »
Olivier Leleux conclut: « En considérant que près de la moitié de notre clientèle possédait des actions Fortis à l'époque des transactions avec l'Etat néerlandais et BNP Paribas, cela en dit long sur la portée de ce débat. Il ne s'agit pas de trouver un expédient, mais bien une solution valable qui rencontre les intérêts de toutes les parties. La VFB s'est impliquée dans cette affaire de façon constructive en effectuant une bonne proposition. La meilleure qui soit actuellement. Nous nous rangeons de son côté. »