Bruxelles, le 13 décembre 2018 – Leleux Associated Brokers, première société de bourse indépendante du pays, publie ses 20 actions favorites pour l’année 2019. À la différence des éditions précédentes, le département de Gestion a décidé d’étendre l’univers d’investissement à l’Europe continentale. Les valeurs suisses sont donc entrées dans la sélection. Les actions sélectionnées sont destinées au bon père de famille et l’objectif souhaité est de battre l’indice boursier de référence MSCI Europe Total Return.
Les 20 valeurs pour 2019
Comme chaque année, Leleux Associated Brokers présente son choix de 20 valeurs. Il s’agit d’actions au profil de risque équilibré, montrant des fondamentaux solides et/ou en amélioration, et dont la valorisation reste encore attractive. Il est à souligner que le portefeuille n’est pas figé dans le temps et évolue naturellement au gré des événements de marché.
1. AB Inbev (Belgique) - Alimentation - EUR
2. Aegon (Pays-Bas) - Assurances - EUR
3. Beiersdorf (Allemagne) - Santé & Première nécessité - EUR
4. BPost (Belgique) - Services & Transports - EUr
5. Danone (France) - Alimentation - EUR
6. Deutsche Telekom (Allemagne) - Télécommunications - EUR
7. Engie (France) - Fournisseurs d’énergie - EUR
8. Financière de Tubize (Belgique) - Santé - EUR
9. Nestlé (Suisse) - Alimentation - CHF
10. Nokia (France) - Technologies - EUR
11. Novartis (Suisse) - Santé - CHF
12. ProsiebenSat.1 (Allemagne) - Médias - EUR
13. Proximus (Belgique) - Télécommunications - EUR
14. Cie Financière de Richemont (Suisse) - Santé & Première nécessité - CHF
15. Royal Dutch Shell (Pays-Bas) - Secteur des énergies fossiles - EUR
16. Sanofi (France) - Santé - EUR
17. Solvay (Belgique) - Chimie - EUR
18. SPIE (France) - Services & Transports - EUR
19. Thales (France) - Services & Transports - EUR
20. Wereldhave NV (Pays-Bas) - Immobilier - EUR
Cette année, l'accent est d’avantage placé sur les perspectives de croissance et sur la qualité intrinsèque des entreprises.
Voici les 5 critères quantitatifs pour la sélection des actions en 2019 :
1. Valorisation (pondéré à 35%)
2. Potentiel (pondéré à 16,25%)
3. Croissance (pondéré à 16,25%)
4. Risque (pondéré à 16,25%)
5. Qualité (pondéré à 16,25%)
La société de Bourse prend également en considération le poids de chaque secteur au sein de l’indice Euro Stoxx 50, afin d’éviter de surreprésenter un secteur comparativement aux indices boursiers. Auparavant, l’univers de sélection était essentiellement constitué par la Belgique, les Pays-Bas, la France et l'Allemagne. Pour la sélection 2019, l'univers d’investissement a été étendu à l'Europe continentale, c'est-à-dire la zone de l’Union Monétaire Européenne ainsi que la Suisse. Trois valeurs suisses font leur entrée dans la sélection.
Les obligations souveraines offrent un rendement plus faible que la moyenne des actions.
Dans la zone euro, l’environnement des taux d’intérêt a peu changé. Ainsi, Leleux Associated Brokers explique que « parmi les quatre classes d’actifs, à savoir les valeurs immobilières cotées, les matières premières, les obligations et les actions, ces dernières restent grandes favorites. En effet, à l’heure actuelle, les obligations souveraines affichent un rendement réel négatif : à titre d’exemple, le taux à 10 ans belge offre un rendement brut de 0,85%, alors que dans le même temps l’inflation en Belgique est supérieure à 2%. En outre, il ne faut pas perdre de vue le risque de duration, c'est-à-dire le rendement d’un investissement sur toute la durée de sa détention. Plus la duration est élevée, plus le risque est grand ».
Depuis le début de l’année 2018, les investisseurs sont confrontés à un recul des marchés boursiers dans la zone euro, alors que les anticipations de croissance bénéficiaire par action restent élevées (+7% pour 2018, +9% pour 2019 et +8% pour 2020) et que les risques de remontée des taux d’intérêt à long terme restent très faibles. Cette situation démontre que le recul du marché des actions est hautement lié à la hausse de l’aversion pour le risque (citons l'Italie, le Brexit, la guerre commerciale, etc.). Les indices boursiers de la zone euro restent invariablement attractifs en termes de valorisation, comparativement aux indices américains : si les risques dans la zone euro venaient à s'amenuiser, les indices européens pourraient -enfin- regagner le terrain perdu par rapport aux indices américains.